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8 août 2016

Les Açores-1-

Les Açores...
Arriver en bateau dans une nouvelle contrée a quelque chose de très positif pour nous dans la mesure où l'on ne se sent pas touristes ... en effet, à l'inverse du trajet en avion, on arrive lentement, le voyage dure plusieurs jours ou semaines, on arrive avec sa maison, on est citoyen de la mer d'abord et ce pays océanique  est planétaire. C'est mer-veilleux! D'emblée on est un habitant du port, cette zone frontalière qui, contrairement à l'aéroport, est un lieu de vie avec ses codes, ses rites, ses rencontres et un lieu où il fait pratiquement toujours bon vivre! Amarré à quai ou au ponton on a l'éléctricité et l'eau, il y a toujours un petit super mercado pas loin. Le maître de port est la plupart du temps accueillant et sympathique et l'on a toujours du plaisir et de l'intérêt à écouter les navigations des autres plaisanciers. Aux Açores comme nous ne parlons pas le Portugais  cela limite un peu les échanges, heureusement beaucoup d'Açoriens parlent anglais, entre autre parce que une grande partie de la population à émigré aux États Unis et aussi au Canada. Nous aurons donc des nouvelles de ce dernier pays en anglais et en français. A Horta par exemple on discute avec deux jeunes qui arrivent du Quebec sur un petit bateau en bois. Ils sont équipiers, le skipper, septuagénaire, emmène son bateau en Méditerranée. Ils ont nous disent-ils eu une traversée assez difficile avec deux dépressions... Hum ca ne me rassure pas mais bon, leur bateau est beaucoup plus petit et ils sont bien arrivés.
Les Açores sont un petit archipel au milieu de l'Atlantique composé de neuf îles volcaniques et verdoyantes. Elles sont au carrefour de trois zones tectoniques, la plaque nord-américaine, Flores et Corvo, la plaque eurasienne, Terceira, Graciosa, Saô Jorge et Saô Miguel, la plaque africaine, Faial, Pico, SantaMaria. On les dit être les restes de l'Atlantide, déjà à priori je le croyais et après y avoir passé presque un mois j'en suis convaincue...en effet leur emplacement de veilleurs au milieu de l'océan, leur beauté, leur relative inaccessibilité par la mer, elles se préservent, n'y rentre pas qui veut, mais une fois qu'on y est leur hospitalité climatique, naturelle et humaine séduit...et surtout la force des énergies ... Waouh... Ces îles volcaniques le sont vraiment. On s'y  fait brasser, battre pour être mis à nu comme les blés, ainsi que le dit Khalil Gibran dans son poème sur l'amour. On s'y fait moudre, rouler et cuire sur les roches noires, dans le chaudron des cratères. Journées intenses, l'énergie des lieux invite à explorer les feux d'en bas, les susceptibilités, les peurs, les manques illusoires, les égoïsmes vains, pousse à réfléchir sur la vanité de certains comportements. J'ai réalisé pour la prmière fois que vanité veut dire "vain " ! C'est à dire que ça ne marche pas, ce n'est pas efficace, sans aucun jugement moral, il n'est pas du tout question de morale dans tout ça, seulement d'efficience, d'opérabilité, de réponses, de solutions, de vrai réalité...de joie. Les lieux, la mer, font lâcher  les sécurités, les fermetures, les réserves, (on a jamais fini...) et invitent à choisir la vie, la vie en abondance, c'est le message christique, c'est à dire de cet homme Jésus qui est devenu Christ en le réalisant en lui et qui a dit : " je suis venu pour que vous ayez la vie, la vie en abondance! " Gratitude pour cette miséricorde divine, cosmique, inconditionnelle, intentionnelle, informationnelle...Miséricorde veut dire : les entrailles maternelles, c'est ce qu'est la vie pour nous, enceinte maternelle, nous avons un travail de conscience à faire pour le savoir et alors enfin retrouver la maison du Père et tout ouvrir, tout accueillir et tout donner....mais le chemin est long...patience et persévérance sont les meilleures alliées, car la confiance, elle, semble parfois trop inaccessible...comme semble inaccessible l'objectif. Alors simplement se rappeler que ce qui compte ce n'est pas le but c'est le chemin
Îles étonnantes, noires et vertes, nimbées de lumière bleue tout autour, en haut et en bas. La lumière du ciel est partout. Et pour faire plaisir à Christelle ce n'est pas banal

J'ai tout aimé ... Povoaçao, minuscule port de pêche, nous sommes seuls à quai et sur trois jours, tous les jours de nouveaux locaux s'enhardissaient à venir parler avec nous...Dès le premier jour un habitant est sur le quai pour nous assurer que nous pouvons nous accoster et nous aide à amarrer la Gazelle, nous le reverrons en ville, joyeux il nous dit " Bienvenue dans mon pays" et il nous indique un" bon" restaurant ou confiants et affamés après nos huit jours de mer nous allons nous installer. Bien nous en a pris car à peine servi le patron vient nous voir avec son téléphone et au bout du fil notre guide, qui est son cousin(!) nous alerte que la Gazelle secouée par du ressac s'agite au bout de ses amarres. Michel part en courant, le port est au bout de la rue. Il reprend l'amarrage avec notre hôte accueillant et un jeune français rencontré au resto et qui aime naviguer. Le lendemain deux hommes viennent parler avec nous de bateaux de navigations de pêches. Rendez vous est d'ailleurs pris à notre retour éventuel en octobre avec l'un d'eux pour aller pêcher les crakas. La femme qui tient l'office du tourisme aime parler de son île , nous ferons une belle ballade à pieds le long de la côte jusqu'à Ribeira Quente, 18 km dans une végétation luxuriante, chaleur torride, heureusement plusieurs sources généreuses donnent leur eau fraîche et délicieuse .
Le soir au retour nous découvrons avec plaisir le vin blanc à la pression, légèrement pétillant.
Puis cap sur Vila Franca où il n'y a pas de place et c'est très bien car il y en a plein à Ponta Delgada et nous serons à l'heure pour l'arrivée de Mariealice et Guillaume le lendemain.
...Ponta Delgada, grande ville belle et sympathique, rues pavées, bâtiments blancs et pierres noires, arcades, églises. Le front de mer qui encercle le port réserve au milieu une piscine naturelle où le matin au réveil on est seul à aller se baigner...avant d'être rejoints par des femmes et des couples plus âgés que nous ...Au centre de la ville le marché déborde d'ananas, de bananes, production locale, de melons et pastèques de Santa Maria, on les avait vu partir sur des camions...d'ignam, de fromages extras, de fruits de la passion qui régaleront Flavie...
Mariealice vous a décrit la visite de Saô Miguel, et de Santa Maria merci beaucoup,
Sa conclusion est magnifique...Oui !!! passer des questions (et des manques ) aux réponses (et à la puissance d'agir et de jouir)...
J'ai aimé les bains chauds et rouilles...les vapeurs sulfureuses, le soufre c'est l'agitateur, l'adversaire qui nous malmène pour nous faire avancer...c'est aussi le Soufre alchimique, le Fils, l'énergie, l'âme, le ferment transformateur.... Et pour ça oui il transforme !
...Santa Maria ... Des mouillages tranquilles, des plages de sable clair, une eau turquoise, une ambiance familiale, c'est la plus sud des îles et la plus paisible, mais attention l'énergie y est aussi forte. Déjà là , je le redirais plus loin, merci à nos enfants pour leur désir de recherche et leur confiance...
J'ai aimé nos partages avec Mariealice et Guillaume sur la question du mariage, de l'engagement, de la vie à deux, qu'est ce que veut dire aimer? Aidés dans notre réflexion par le conte de " La femme squelette ", racontée chez les Inuit- les Eskimos - et reprise par Clarissa Pinkola Estes dans son magnifique livre Femmes qui courent avec les loups. Ce conte nous intéresse particulièrement à ce moment car y sont décrites les étapes psychiques pour réussir un amour durable. On désire le mariage parce qu'on croit que le pêcheur ou la femme squelette c'est l'autre et qu'il ou elle va nous remettre à vie, comme le pêcheur fait en désenchevêtrant la femme squelette tout en psalmodiant et comme elle fait à son tour en buvant ses larmes et en chantant elle réveille son cœur à lui et reprend corps et Coeur. Grâce au mariage on découvre qu'elle et il sont à l'intérieur de nous ...et que c'est en étant le pêcheur, c'est à dire son propre masculin et la femme squelette, son propre féminin, pour soi même qu'on le devient alors pour l'autre et réciproquement. Pour y arriver on a besoin en chemin que des personnes dés-enchevêtrées nous aide, des thérapeutes qui vont nous assister pour démêler tous les fils de notre histoire, défaire les nœuds, désserrer, délacer, et appliquer des baumes sur les déchirures, réaliser de subtiles épissures pour rétablir les courants d'énergie de vie ...et nous soutenir pour enfin nous libérer ...                                               Cela inspire la métaphore suivante : la rencontre amoureuse nous dépose en hélicoptère au sommet de la montagne et nous jouissons de tout, du ciel, de la vue sur un panorama fantastique d'aiguille de pointes et cimes enneigées, du soleil, de l'air pur. De la haut les aspérités s'amenuisent. Puis on redescend et le mariage nous propose de remonter à pieds pour connaître le chemin et apprendre tout au long de la vie, chercher la route, savourer les fleurs, les senteurs, l'eau des torrents, le sentier en lacets (enlacés), nager dans les lacs et bivouaquer sous le ciel étoilé, parfois accepter quand l'atmosphère est lourde que l'orage éclate, et que la pluie bienfaitrice vienne rincer les humeurs. Explorer, discerner les impasses, s'exercer à ne plus trébucher sur les pierres, ou tomber dans les éboulis, s'éloigner de l'abîme, goûter la vue qui grandit au fur et à mesure de l'ascension "Là sans Sion", sans la peine, vers la Jérusalem nouvelle. Elargir ses perspectives, suer ses peurs et ses lourdeurs, s'alléger du superflu, découvrir le second souffle celui de l'inspir qui se fait tout seul jusqu'à être inspiré et se laisser tracter par la montagne qui nous appelle...jubiler au sommet... Bon en réalité il n'y a pas une mais pleins d'ascensions.           C.P.Estés: " Dame Squelette c'est la nature de Vie/Mort/Vie. Les forces de Vie/Mort/Vie font partie de notre nature. C'est une autorité que nous portons en nous et qui connaît les pas de la danse de Vie et de Mort. Elle est composée des parties de nous mêmes qui savent quand quelque chose peut, devrait ou doit venir au monde et quand cela doit mourir (...), je vois dans ce conte une suite de 7 tâches destinées à apprendre à une âme comment aimer profondément une autre (...), la première tâche, la découverte du trésor, se retrouve dans quantités de contes à travers le monde qui décrivent la pêche d'une créature marine. C'est l'annonce d'une lutte acharnée ( à mener) entre ce qui vit dans le monde du dessus et ce qui a été refoulé dans le monde du dessous."  "Trois éléments font la différence entre vivre de par l'âme et vivre seulement de par le moi: la capacité de sentir et s'initier à de nouveaux modes, une ténacité suffisante pour avancer sur une voie difficile, la patience d'apprendre avec le temps (à s'aimer et ) à aimer profondément" et plus loin Clarissa insiste: "Il ne suffit pas d'aimer. Il ne suffit pas non plus de "ne pas être un empêchement' pour l'autre, ni de "le soutenir", "d'être là", etc. Il faut viser la compréhension de ce que sont la vie et la mort, en général et en particulier" ...

Et puis on a réfléchi à la place du sacré dans nos vies et dans cet engagement. Comment célébrer en présence de Dieu ce serment, comment traduire aujourd'hui cette foi en la grâce divine, en termes nouveaux, car la spiritualité grandit incroyablement et fait craquer les cadres anciens. Dieu est amour peut se dire aujourd'hui: Tout est énergie, tout est Lumière ... Et c'est aussi le langage de la science quantique. Mais on est incarné, matérialisé et on a besoin de rites de sacrements qui amènent dans la matière l'esprit, c'est à dire l'information originelle, sainte et parfaite.. Quels rites trouver, quels prêtres intermédiaires de la Magie ? Ce n'est pas facile, car l'absence de rite supprime l'aide à l' économie psychique, individuelle et groupale. Et les événements sont d'autant plus énergievore que les émotions ne sont pas reprises au compte du groupe. Quel langage adopter pour exprimer le sacré, qui est là de toutes façons , mais comment le célébrer pour mieux le vivre ensemble ? Comment passer d'un ordre ancien à un nouveau. Comme ces passages précédents : des égyptiens aux hébreux passage du veau d'or, ère du Taureau, à l'agneau pascal, ère du Bélier. Puis passage de la judéité à la chrétienté, ère du Poisson symbole du Christ. Nous sommes maintenant dans l'ère du Verseau, quittant l'ère chrétienne du Poisson, quels signes allons nous découvrir pour exprimer ce nouveau visage de Dieu ? Ce nouveau visage de "l'extérieur " d'où nous viennent des informations nous dit si bien Philippe Guillemant à propos de " L'indéterminisme quantique qui permet d'introduire en tout point du temps des informations issues de l'extérieur de l'espace- temps dans son superbe livre: La physique de la Conscience. Peut être que ce sera de vivre de plus en plus ce que nous disait déjà notre baptême chrétien : nous sommes tous, prêtre, prophète et roi. Vivons vraiment notre royauté et notre sacerdoce chacun !

On a visité le sud ouest et le centre de Saô Miguel, on a bien ri avec Ulysse en sautant et dansant en l'air...Le repas de poissons fut un moment convivial et joyeux. J'ai aimé la navigation jusquà Pico, 24h. Ulysse, comme moi, veut prendre le temps d'un bain avant d'arriver, il est délicieux sous le regard ancestral du mont Pico. Jolie escale à Lages de Pico, Mich veut me faire plaisir et parce qu'on en a vu une m'offre des baleines boucles d'oreille en os de baleine ... Hum , difficile parfois de se comprendre entre homme et femme ! Fou-rire quand Guillaume me dira -" tu as de drôles de boucles d'oreilles " et Michel sérieux à Christelle : " j'en ai d'autres si tu en veux !" ...L'arrivée de la petite famille...de loin on voit le taxi qui s'avance sur le quai jusqu'au bateau, incroyable, quatre portes s'ouvrent en même temps, quatre sourires...Flavie court dans nos bras... Les grands dauphins blancs, Risso's Dolphins, qui sautent en même temps par quatre, c'est surprenant on dirait un escadron des mers extrêmement synchrone , sur la route de Saô Gorge. A Saô Gorge les hommes nous régaleront avec leurs pêches: perroquets, marinés dans le citron et dorades en papillote. Ulysse est fier d'avoir tiré ses premiers poissons. Nous savourons sa présence à bord et lui découvre la joie de la communication avec une toute petite fille, Flavie qui l'appelle rosissant presque -" Ulysse, le frère à papa ", et avec un bébé, les éclats de rire de Laure..Jubilation !

À suivre ...

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Commentaires
U
Magie Acorienne<br /> <br /> A comme Atlantide : Comment ne pas penser à l´Atlantide lorsque l´on aperçoit par le hublot de l´avion l´Archipel des Acores surgir de l´immensité océanique? Comment ne pas être pris par de légers vertiges en atterrissant ainsi après 3h de vol au milieu de l´Atlantique ? Les neuf iles des Acores, les parties immergées du royaume atlante disparu, cela fait rêver. Avec ses lacs de feu reposant au fond de cratères volcaniques depuis longtemps inactifs et ses falaises vertigineuses plongeants vers les baleines longeant les côtes, la magie Acorienne est à l´œuvre pour notre plus grand plaisir. Ce qui marque dans le paysage luxuriant des Acores, ce sont également ces haies d’hortensias, de camélias ou d’azalées qui bordent les routes sans interruption. Avec cette position septentrionale, on se croirait parfois en Bretagne Nord!<br /> <br /> C comme Communication, communiquer avec son père, sa mère, son frère, sa femme, ses enfants, sa sœur. Comme à chaque vacance en famille, la communication s´avère toujours particulière pour moi. Moi qui pourtant n´éprouve en dehors du cercle familial aucune appréhension à m´exprimer et à communiquer au travail, en réunion ou avec mes amis ; il m´arrive d´être muet, impressionné surement, en présence de ma famille réuni. C´est peut-être que les vacances me permettent d´écouter, d´analyser les échanges entre les individus, accepter d’entendre un point de vue divergent mais également observer les non-dits et interpréter les silences. Goethe disait: « parler est une nécessité, écouter est un art ». <br /> <br /> O comme Ouïr, le sens auditif a été éprouvé lors de cette croisière-édition 2016 ! Il y a ces drôles d´oiseaux, sortes de mouettes locales, mais bien plus loquaces…Elles conversent ou se chahutent toute la nuit sans interruption, semblant refaire leur journée de vol, en format nocturne et sonore. Surtout la nuit, il fallait choisir entre dormir dans le carré et profiter des chants, soprane ou alto, en fonction des parties solos de Laure et Flavie, ou bien tenter de dormir dans le cockpit ou sur le amac installé à l´avant du bateau. Si à cela vous ajoutez le bruit régulier des amarres et de l´eau contre le bateau, vous obtenez un véritable concert à 4 voix avec orchestre symphonique! Bref, bien mieux que l´opéra Garnier ces nuits acoriennes, avec en prime un ciel étoilé en décor 4D. Mais quelle bonheur de passer du temps avec ses nièces…En tant que « frère à Papa », il a fallu un petit temps d´adaptation pour que Flavie m´accepte, me fasse confiance. Je pense à ces trois heures de décentes accidentées du mont Pico que Flavie a passé, non pas sur mon dos où elle refusait de rester, mais sur celui de Chris. Bravo Chris! Au fil des jours, Flavie s´est habituée à ma présence et je me souviens avec émotion de cette partie de loup/cache-cache improvisé sur le parvis de l´église de Angra de Heroismo à Terceira. Um moment de joie.<br /> <br /> R comme Rêves. Les rêves avec leur propre logique, leur part de mémoire inconsciente mêlée de tableaux parfois irréels et pourtant si formateurs quand on sait les contempler. C´est justement dans le amac à l´avant du bateau que j´ai eu le plaisir de faire de jolis rêves doux, parfois salés. Bercé par les roulements réguliers du bateau, atténués par le fait d´être suspendu ainsi au milieu des étoiles, je crois me souvenir m´être pris pour Magellan, cet Ulysse de l´époque des Grandes Découvertes au 15ème et 16ème siècle et son parcours initiatique (symbolique ?)…après avoir survécu à de maintes péripéties, se croyant parfois perdu mais n´oubliant jamais son but ultime, il trouva ce fameux détroit qui porte désormais son nom, offrant ainsi à l´Humanité la première navigation autour du monde et la preuve irréfutable que la Terre est bien ronde. Jamais auparavant ce dernier n´avait été aussi grand. <br /> <br /> E comme Emerveillement, recevoir et accepter ce Présent que nous offre le Présent à chaque instant, être dans l´émerveillement quotidien et systématique, peu importe les événements et les éléments. S´éveiller par la mer, c´est ce que nous livre une croisière sur la Gazelle d´Or ! Contempler l´horizon, tout en méditant par une oraison salvatrice sur cette eau qui semble nous donner (la) raison. Raison de faire confiance à la Vie, raison de s´émerveiller devant ses beautés qu´il nous est parfois difficile d´apercevoir et qui pourtant sont là, en permanence autour de nous. Un peu comme si en se baignant à la surface de l´eau, on mettrait un masque pour découvrir alors la magie et l´étendue d´un monde sous-marin, indevinable dans un premier temps de la surface. Quel bonheur!<br /> <br /> S comme Sérénité, un sentiment qui m´habitait lorsque je regardais du bateau la mer infinie ou les étoiles avec Maman lors de cette traversée entre Sao Miguel et Ilha do Pico. Lors de notre dernière soirée en mer, en prenant l´apéritif au large de Terceira, Guillaume C. parlait de privilège d´être en cet endroit avec le bateau. Il a raison mais je pense que nous sommes où nous voulons être et, comme dit Maman, ce qui doit être, est. Se trouver soi même pour accéder à sa place. Trouver son propre chemin pour accéder à sa montagne intérieure, la monter et élargir son champ visuel, son propre paysage à plusieurs dimensions. Une semaine encore très riche en votre compagnie. Encore Merci Mum & Dad et continuez ainsi, vous rayonnez! <br /> <br /> Les ACORES, on n´y va pas pour ses spécialités culinaires. Mis à part un excellent baracuda dégusté comme prévu pour fêter l´anniversaire de Papa, les plats acoriens n´ont pas la finesse des excellents tapas espagnols ou les poissons fumés des Canaries. Ouvrir un bon resto sur les Acores, ca c´est une bonne idée ! JB ?
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A
Merci pour ce beau texte... une fois de plus !<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne comprends pas la route de la Gazelle... vous étiez à St Pierre et Miquelon et vous voilà aux Açores. Ca veut donc dire que vous traversez de nouveau d'ouest en est et que vous ne laissez pas la Gazelle au Canada ?<br /> <br /> c'est donc une route retour vers l'Europe ?<br /> <br /> Décidément, il mange des miles votre navire !! n'oubliez pas de visiter... la terre ferme c'est bien aussi !!<br /> <br /> <br /> <br /> Ici, terre ferme et rythme de rentrée. Mael est en 6eme ! et Olga en CM1. Je suis ravie qu'ils grandissent tous les jours un peu. A moi de grandir aussi !!<br /> <br /> Le soleil est toujours là, ça recharge les batteries et nous donne l'air en forme ! c'est toujours bon à prendre...<br /> <br /> <br /> <br /> Bises bises<br /> <br /> Angèle
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